Testôcancres
Introduction importante (à lire avant…)
On n’aime pas trop les tests mais certains permettent de se poser des questions sur la façon dont on fonctionne, et ainsi peuvent aider à devenir plus efficace. Ceux que l’on présente ici ont cet objectif. Ils ne servent ni à évaluer ni à juger, mais à mieux se connaitre.
Quand je pense...
…que se passe-t-il ?
Que se passe t-il dans ma tête quand je dois décrire :
- une personne
- un paysage
Que se passe t-il dans ma tête quand je dois me rappeler :
- une conversation
- un air de musique
Que se passe t-il dans ma tête quand je dois raconter :
- une histoire dont on m’a parlé
- quelque chose qui m’est arrivée
Comment fais-je pour me souvenir :
- de l’orthographe d’un mot
- d’une adresse
- d’une leçon
- d’une poésie
- d’une définition
Comment fais-je pour :
- comprendre un énoncé
- appliquer une règle de grammaire dans un exercice
- faire un problème de mathématique
- chercher des informations dans un texte
Que se passe t-il dans ma tête si je dois :
- raconter la fin d’une histoire ou en inventer une
- faire un dessin tiré de mon imagination
- construire un objet ou le bricoler
- inventer une chanson ou un poème
- imaginer un geste de danse
Résultats
Si tu n’as pas compris exactement ce que l’on te demande dans ce test ou si tu as des difficultés à répondre à ces questions, c’est que jamais tu ne t’es posé de questions sur ta vie mentale. Si tu veux vraiment être performant, il faut que tu analyses ce qui se passe dans ta tête quand tu réussis un travail, quand tu es en échec.
Il faudrait que tu sois attentif, la prochaine fois que tu inventeras une histoire ou que tu apprendras une leçon d’histoire, à la façon dont les idées viennent, à comment tu as mémorisé la leçon. Tu peux de même interroger un ami ou tes parents. Ils pourront peut être te dire le mode d’emploi de leur pensée. Mais attention, cela ne veut pas dire que tu doives forcément faire comme eux.
Si tu as su répondre à ces questions, c’est que tu connais bien ta vie mentale. Tu sais ce qui se passe dans ta tête quand tu penses, quand tu mémorises, que tu travailles sur un énoncé.
Mais que se passe t-il dans la tête quand on pense ?
les cinq sens envoient en permanence des informations au cerveau : on voit, on entend, on sent…on ressent même. Aussi débordé, on ne prend pas le temps de s’observer. On a rarement conscience des images qui s’impriment dans sa tête, des mots qui résonnent en soi comme un écho, on n’est pas attentif au discours que l’on se tient.
L’important est d’apprendre à observer ce qui se passe dans sa tête pour savoir piloter sa pensée, pour devenir performant, plus intelligent.
Une chose est de regarder, de lire, d’entendre, une autre est d’enregistrer ce que l’on a regardé, lu, entendu, de le retrouver, quand on en a besoin, traduit, rangé, inscrit en sons ou en images dans sa mémoire.
Ce qu’on lit, ce qu’on entend, ne se reproduit pas forcément de façon fidèle dans le cerveau. Chacun traduit à sa manière selon les circonstances, selon le travail, selon les matières abordées.
Les images mentales (photos, dessins, mots) et le discours intérieur que l’on se tient sont nécessaires non seulement pour mémoriser mais encore pour comprendre, réfléchir et même pour imaginer.
Suis-je créatif ?
- J’aime apporter une amélioration aux objets que je bricole.
- Je modifie des recettes de gâteau, j’en invente.
- Quand je dessine, je préfère imaginer que copier selon un modèle.
- Lorsque je repense à un film, à un livre, je leur imagine une fin différente.
- Je change les règles des jeux.
- Quand je chante, j’invente des paroles.
- En m’endormant le soir, j’adore me raconter des histoires pas du tout réelles.
- J’aime me déguiser avec ce que je trouve à droite à gauche, j’aime faire des masques.
- Quand je vois des gens qui me sont inconnus, je leur invente une vie, j’imagine leur maison, j’imagine des aventures.
- Dès que l’on me parle du centre de la terre, du fond des océans, de la vie sur d’autres planètes, aussitôt mon esprit s’anime et j’imagine des tas de choses.
Notre chaque affirmation :
- Jamais = 0
- Pas souvent = 1
- Souvent = 2
- Toujours = 3
Résultats
Si tu as moins de 10 points, tu n’as pas conscience de tes possibilités créatrices, or chacun de nous peut les développer. Comme on muscle son corps en faisant de la gymnastique, on peut muscler son imagination.
Pose-toi souvent des « comment » : Comment a-t-on mesuré la circonférence de la terre ? Comment peut-on savoir ce qu’il y a au fond des océans, là où personne n’est jamais allé ? Tente de répondre à ces questions en te servant non seulement de ce que tu connais , mais aussi de ton imagination. Invente d’autres fins aux films que tu vois, aux livres. Imagine que ton cou s’allonge démesurément et que tout d’un coup tu te trouves la tête dans les nuages, ou imagine que tu as une dizaine de bras : Que se passe-t-il alors dans ta vie de tous les jours ?
Si tu as entre 10 et 20 points, tu te sers de ton imagination, mais pas aussi souvent que tu le pourrais. Peut-être est-ce par facilité ou encore penses-tu n’être pas vraiment doué. Pourtant tu éprouves du plaisir lorsque tu crées. Sache que plus on crée et plus on a d’idées. Autre chose : quand on veut être créatif, il faut laisser venir toutes les idées sans les juger et ne faire aucune critique négative de ses réalisations…
Si tu as entre 20 et 30 points, tu es un créatif. Tu ne t’ennuies pas souvent dans la vie. Tu trouves toujours des idées, quelque chose à faire. Mais as-tu pensé à te servir de ton imagination pour apprendre une leçon ou une règle de grammaire …?
La leçon
Quand on m’interroge sur une leçon d’histoire, de géographie, de biologie,
- Je revois des images de la leçon, pas celles du livre, mais plutôt celles que je me suis faites à la lecture du cours.
- Je revois les pages, les mots du livre. je revois les titres écrits en gros. Je retrouve les dessins, les photos du livre.
- Je retrouve les mots avec lesquels je me suis expliqué la leçon, avec lesquels je l’ai apprise.
- Je réentends le voix du professeur, ce qu’il a dit du cours, ou encore la voix de ma mère qui m’a aidé à apprendre la leçon, les explications, les précisions qu’elle m’a données.
Notre chaque affirmation :
- Jamais = 0
- Pas souvent = 1
- Souvent = 2
- Toujours = 3
Résultats
Si tu as davantage de points en 1, tu préfères mémoriser grâce à tes propres images intérieures, celles que crée ta pensée, celle que tu dessines dans ta tête. Tu t’impliques dans l’apprentissage. Attention, pourtant, les images ne sont pas suffisantes. Apprends à te poser des questions, à expliquer ce que tu lis avec des mots, tes propres mots. Essaie de réciter tes leçons à voix haute pour vérifier que tu peux décrire tes images mentales.
Si tu as davantage de points en 2, tu ne t’impliques pas dans les images qui te servent à mémoriser. Les mots que tu dis n’ont pas véritablement de sens pour toi . Tu restes dans une compréhension superficielle.
Si tu essayais de faire des images mentales personnelles de ce que tu apprends. Et si tu te parlais avec ta voix intérieure comme si tu expliquais – à quelqu’un d’autre- ce que tu lis, ce qu’il y a dans tes leçons. Prends l’habitude de réciter, quand tu les sais, tes leçons à voix haute, ainsi tu vérifieras que tu trouves les mots pour décrire tes images.
Si tu totalises plus de points en 3, tu te parles souvent, tu te tiens un monologue intérieur, tu commentes les événements, tu apprends tes leçons en te les expliquant avec tes mots. C’est génial pour la compréhension. Mais comment fais-tu pour mémoriser une carte, un dessin, un schéma ? Décris-les toi, puis photographie-les dans ta tête.
Si tu totalises plus de points en 4, c’est que tu entends une voix intérieure qui n’est pas la tienne. Tu réentends les accents, les paroles prononcées par les autres. Tu ne t’impliques pas beaucoup dans l’apprentissage. Et si tu tentais parfois de glisser ta voix parmi celles-là ? Que penses-tu de ce que tu as lu ? Comment expliques-tu cette leçon ? Quelles sont les idées principales à retenir ? As-tu lu ou vu ou entendu parler de quelque chose à quoi tu peux rapprocher cette leçon ou un élément de cette leçon ?
As-tu pensé que tu pouvais photographier les cartes, les schémas ? Avant de les mettre en images dans ta tête, imagine que tu les décris à quelqu’un qui ne pourrait les voir.
Lequel de mes cerveaux...
…travaille le plus souvent ?
a – Je mets mon réveil à sonner et je me lève généralement à l’heure.
b – Je suis souvent en retard sans le vouloir.
a – Mon cahier de texte est bien tenu à jour.
b – Mon cahier de texte contient des dessins que j’ai faits, tous mes leçons et devoirs n’y sont pas marqués.
a – J’organise mon travail pour ne pas être bousculé au dernier moment.
b – Je fais mon travail à la dernière minute.
a – Pour comprendre, j’ai besoin de définitions, de règles de grammaire.
b – Pour comprendre, j‘ai besoin d’exemples.
a – Je préfère apprendre par cœur.
b – Je préfère redire la leçon avec mes mots.
a – J’aime avoir un plan précis de la leçon.
b – Je préfère aller d’une idée à l’autre, je n’aime pas les plans.
a – Je n’apprécie pas le travail de groupe car je n’arrive pas à me concentrer quand il y a du bruit.
b – J’aime le travail de groupe. Ce que je dis aux autres, ce qu’ils me disent me permettent de travailler agréablement.
a – En contrôle, je travaille plutôt lentement, mais je tiens compte de l’heure.
b – Je travaille vite mais le moindre bruit, le moindre mouvement me distraient. Je ne prête pas attention à l’heure.
a – Mes cahiers sont bien tenus. Je respecte la présentation exigée par le professeur.
b – J’ai du mal à suivre les consignes strictes des professeurs sur la grandeur de la marge, le nombre de lignes, les espacements.
a – Je lève la main avant de parler en classe.
b – Je parle avant que le professeur ne me donne la parole.
Résultats
Si tu as répondu plus de oui en « a », tu fais davantage travailler ton cerveau gauche. Tu es réaliste. Tu aimes les citations et les formules, tu aimes la compétition, le mot précis. Le raisonnement t’aide à trouver des solutions.
Tu peux être performant, mais ne te manque t-il pas un brin de fantaisie, d’imagination ? Quelques exercices de créativité ne te feraient pas de mal.
Si tu a répondu plus de oui en « b », tu fais davantage travailler ton cerveau droit. Tu es impulsif. Tu aimes les discussions, les images. C’est grâce à ton intuition et à ton imagination que tu comprends le plus souvent. Tu travailles au feeling.
Attention à l’ordre, à la rigueur, à la précision qui te manquent. Ils sont parfois extrêmement utiles dans les études. Un conseil : intéresse-toi particulièrement aux jeux de logique.
Et mon corps...
…quand j’apprends ?
- J’éprouve le besoin de toucher les choses, les objets nouveaux.
- J’ai besoin de bouger mes doigts pour faire des opérations.
- Je fais semblant d’écrire pour retrouver l’orthographe d’un mot.
- Serrer la main d’une personne, la toucher ou l’embrasser me donnent l’impression de pouvoir la connaître.
- Quand j’apprends un mouvement de gymnastique ou de danse, j’ai besoin de le sentir dans mon corps. Je sens, avant de faire ce mouvement, mes muscles en action.
- J’aime modeler, sculpter, faire de la poterie.
- Je parle avec mes mains quand je raconte une histoire, cela m’aide à trouver mes mots.
- J’aime marcher pieds nus.
- J’ai fait du mime ou j’aimerais en faire.
- Je n’aime pas travailler assis. J’ai besoin de bouger souvent. J’aime apprendre mes leçons en marchant.
Note chaque question
- Jamais = 0
- Pas souvent = 1
- Souvent = 2
- Toujours = 3
Résultats
Si tu as moins de 10 points, ton corps ne t’est pas vraiment utile pour apprendre. Mais attention si tu veux être performant dans un sport, si tu veux faire de la danse, de la gymnastique, il te faut être davantage à son écoute.
Si tu as entre 10 et 20 points, ton corps pourrait venir en aide à ton cerveau pour apprendre, pour comprendre. Tu peux apprendre tes leçons à voix haute. Les apprendre en marchant dans ta chambre de long en large ( le rythme de la marche entraîne celui de la pensée). Tu peux, pour mémoriser l’orthographe d’un mot, faire semblant de l’écrire. Dessine, à main levé, les figures géométriques pour les apprendre. Dessine des cartes en géographie, en histoire, dessine des croquis en biologie.
Si tu as plus de 20 points, ton corps est d’une aide indispensable quand tu apprends. Tu peux pour mémoriser tes leçons, le faire à voix haute, et même marcher dans ta chambre de long en large ( le rythme de la marche entraîne celui de la pensée). Pour retenir l’orthographe d’un mot, tu peux faire semblant de l’écrire. Dessine, à main levée, les figures géométriques pour les apprendre. Dessine des cartes en géographie, en histoire, dessine des croquis en biologie. Attention, ton corps peut t’aider à apprendre, mais il ne peut remplacer le cerveau. Tu devrais te parler davantage avec ta voix intérieure, te poser des questions sur ce que tu lis, sur ce que tu entends. Tu devrais te faire davantage d’images mentales en lisant tes leçons d’ histoire, de biologie, etc.
Ai-je confiance en moi ?
- Quand je suis avec des amis, je reste silencieux.
- Je n’ose pas faire des choses de peur que l’on se moque de moi.
- Lorsque j’ai un choix à faire, je n’arrive pas à me décider. J’attends que mes parents ou que quelqu’un d’autre décide à ma place.
- Je suis angoissé la veille des contrôles car, même si je suis bien préparé, j’ai l’impression que je ne vais me souvenir de rien.
- Je n’ose pas faire des choses nouvelles ( activités sportives, manuelles, artistiques) car j’ai peur de ne pas réussir.
- J’ai l’impression que les autres sont plus forts que moi, plus doués.
- J’arrête ce que j’ai entrepris avant de l’avoir terminé, n’étant pas certain du résultat.
- Quand je fais quelque chose, je me demande si c’est ce que les autres attendent de moi.
- Je dis à mes amis ce qu’ils aiment entendre et non ce que je pense.
- Je pense que je n’y arrive pas souvent seul.
- Si un ami a une opinion contraire à la mienne, je crois qu’il a raison.
- Je supporte mal les critiques, les blagues que l’on me fait, car j’ai l’impression alors de n’être plus aimé.
- J’aimerais être différent.
- J’ai l’impression de n’être pas solide quand je me trouve face à une difficulté..
- Quand je dessine, l’avis des autres sur mon dessin est plus important que le mien.
Note chaque question
- Oui = 3
- Parfois = 2
- Pas souvent = 1
- Non = 0
Résultats
Si tu as plus de 30 points, tu doutes de toi et, en raison de ce manque de confiance, tu n’utilises pas toutes tes capacités. Ta peur de l’échec fait que tu n’entreprends que peu de choses nouvelles où tu éprouverais peut-être beaucoup de plaisir et où tu pourrais trouver du succès.
Si tu as entre 15 et 30 points, les situations nouvelles peuvent te faire douter de toi et te rendre anxieux un moment, mais dès que tu es dans l’action, tu ne te préoccupes plus d’un échec possible, ce qui fait que tu réussis souvent ce que tu entreprends. Tu vis l’échec, le refus, la critique comme une expérience douloureuse, mais tu retrouves avec le temps la confiance en toi, confiance qui est nécessaire à toute réussite.
Si tu as moins de 15 points, tu as confiance en toi. Tu es souvent enthousiaste. Ce sont des bons atouts de réussite. Attention à une chose: analyse tes échecs : ils doivent être source d’apprentissage et de progrès.
Suis-je influencé…
…par des sensations, par des souvenirs, par des craintes ?
- Quand je rentre dans une pièce, ce que je remarque d’abord c’est l’ambiance.
- Il y a une discipline scolaire où je crois que je ne pourrai pas faire de progrès parce que je ne suis pas doué.
- J’ai besoin de savoir si je suis sympathique ou non aux autres, même s’ils ne sont pas très importants dans ma vie.
- Je n’arrive pas facilement à oublier quand on me fait des reproches, des critiques.
- Les félicitations me servent à progresser.
- Quand je me sens tendu, énervé, j’ai du mal à me relaxer.
- Si l’ambiance dans la classe n’est pas bonne un matin, cela m’empêche de suivre le cours, de comprendre.
- Un simple sourire le matin, un mot gentil qui m’est dit, et j’ai l’impression soudain qu’il n’y a plus de difficultés ou qu’elles ne sont pas aussi importantes que je le croyais.
- Quand je suis déçu, je n’arrive pas facilement à l’oublier.
- Le fait que j’aime un professeur m’aide à mieux travailler.
- Le passé a beaucoup d’importance pour moi. Je pense souvent à mes réussites ou à mes échecs.
- Si un ami me fait de la peine, j’ai beaucoup de mal à lui pardonner, je reste toujours un peu méfiant.
Note chacune des questions en fonction des réponses
- Jamais = 0
- Parfois = 1
- Souvent = 2
- Toujours = 3
Résultats
Si tu as 24 points ou plus, tu es d’une sensibilité à fleur de peau. Malheureusement ce qui pourrait être une grande richesse est le plus souvent un handicap. Combien de fois n’as-tu pas agi à cause d’une peur, d’un souvenir, de crainte du ridicule ! Fais de la relaxation, du yoga. Apprends à respirer, à te concentrer sur ta respiration qui doit être ample, calme. Apprends à travailler pour toi ( pour réaliser un projet, pour passer de classe ou tout simplement pour muscler ton intelligence) ce qui te permettra de réussir même si tes rapports avec ton professeur ne sont pas excellents.
Si tu as de 12 à 24 points, tu es influencé par des souvenirs, des sensations, des craintes parfois. Fais en sorte que le souvenir d’un échec ne t’empêche pas de réussir. Apprends à tirer de ta sensibilité toutes les choses positives, et à acquérir une force intérieure qui ne te laissera pas démuni face aux craintes, aux sensations qui t’envahissent parfois. Pour cela, si tu essayais la relaxation !
Si tu as moins de 12 points, tu es dynamique. Tu es dans le présent, dans l’action. Quand tu vis un échec, tu ne le ressasses pas. Ce n’est pas que tu sois insensible aux autres, mais si un de tes copains fait la tête, tu ne crois pas aussitôt qu’il t’en veut.
Suis-je motivé…
- Quand je décide quelque chose, je m’y tiens même si cela me demande des efforts.
- Je suis capable d’aller jusqu’au bout de ce que j’ai commencé même si personne n’est derrière moi pour m’encourager.
- Si mon objectif est éloigné (examen, passage dans une autre classe) je m’organise pour ne pas travailler au dernier moment.
- Je ne travaille pas entre deux émissions télé. Je ne garde pas des chansons en bruit de fond.
- Je ne doute pas trop de moi : je sais ce dont je suis capable.
- Une fois que j’ai décidé d’une chose, je ne me pose plus de question sur ce choix, j’avance.
- J’accepte mes erreurs et je ne me trouve pas toujours des excuses.
- Je sais ce que je veux.
- Mes désirs sont pour la plupart réalisables.
- Je décide de ce qu’il faut que je fasse pour arriver à mon but.
Résultats
Si tu as plus de oui que de non, c’est bien, tu es motivé. C’est-à-dire que tu te donnes les moyens de réussir quand tu entreprends quelque chose.
Tu as autant de oui que de non. Pose-toi souvent ces questions : Qu’est-ce que je veux ? Pourquoi ? Que puis-je faire pour y parvenir ? Comment faire pour progresser en maths ? Pour rattraper mon retard en anglais ?
Tu as répondu plus souvent non que oui, tu dois entreprendre des choses réalistes si tu veux réussir. Donne-toi des objectifs précis, imagine toujours ce que tu dois faire pour aboutir.
Et l'équilibre ?
- Je ne pense pas trop souvent à mes problèmes.
- Je me défends sans m’énerver.
- Je sais dire non.
- Je suis bon perdant.
- J’ai l’impression d’avoir assez de temps pour moi, pour faire ce que j’aime.
- J’arrive à parler de ce qui ne va pas.
- Je ne me décourage pas vite.
- Je m’adapte facilement aux changements ( déménagements, changement d’école, nouvelles activités..).
- Je ne perds pas souvent patience.
- Je m’endors sans problème.
- Je trouve qu’autour de moi ( ma maison, l’école..), le bruit est supportable.
- Je pardonne facilement à mes amis.
- J’arrive à m’organiser dans mon travail.
- Je me dis qu’aller à l’école, au collège, est une chose plutôt positive.
- Je supporte plutôt bien les reproches que peuvent me faire mes parents.
- J’ai tendance à voir le bon côté des choses. Je suis optimiste.
Résultats
Tu as plus de 10 oui. Tu as un bon équilibre. C’est-à-dire que ta façon de travailler, de te comporter avec les autres ne provoque pas de stress, de tensions en toi. Tu as ce que l’on appelle une nature heureuse.
Tu as entre 6 et I0 oui. Tu aurais des journées plus agréables si tu savais prendre tes distances avec les choses qui n’ont pas vraiment d’importance. Tu pourrais apprendre à organiser ton travail afin de gagner du temps pour toi. Quant aux activités extra-scolaires, rien de tel pour garder un bon équilibre, encore faut-il bien les choisir pour qu’elles te donnent du plaisir.
Tu as moins de 6 points. Ta façon de travailler, tes relations avec les autres ne sont pas vraiment satisfaisantes pour toi. Tu es souvent tendu : trop de travail, manque de temps. As-tu déjà pensé à faire du yoga et de la relaxation ?
Mon travail est-il efficace ?
- Quand j’ai une leçon à apprendre, j’essaie avant même de la lire de me souvenir de ce que le professeur a dit, de ce qu’il a écrit au tableau.
- En rentrant le soir chez moi, je remets dans ma tête les choses essentielles qui ont été étudiées en classe.
- Lorsque j’apprends une poésie, je m’imagine en train de la réciter en classe.
- Après avoir appris une leçon d’histoire, j’imagine les questions qui pourront m’être posées.
- Si je révise une leçon pour un contrôle, avant de la relire, je cherche à me souvenir tout ce que je sais.
- Quand je lis et que je tombe sur un mot que je ne connais pas bien, je cherche son sens dans le dictionnaire ou je le demande à quelqu’un qui le connaît.
- Quand j’ai un exercice à faire, je ne le commence jamais avant d’avoir compris parfaitement l’énoncé.
- Après que le professeur de maths nous a expliqué un exercice en classe, j’imagine aussitôt au moins un autre exercice semblable.
- Avant un contrôle, j’imagine les questions qui me seront posées, les exercices qui me seront proposés. Je m’assure que je connais ce qui est nécessaire et que je saurai l’utiliser.
- Quand je n’ai pas bien compris quelque chose, je cherche ce qui me manque pour comprendre et ainsi je pose des questions précises au professeur, à mes parents.
- Je corrige toujours mes erreurs quand on me rend mes devoirs.
- Je prends le temps de vérifier mes devoirs avant de les rendre ( mes calculs, l’orthographe..).
Résultats
Si tu as répondu oui à toutes les affirmations, ton travail scolaire est vraiment efficace.
Autrement examine les questions auxquelles tu as dit non et exerce-toi à faire ce qui y est énoncé. Ainsi ( question 1) pour apprendre une leçon tu vas, avant d’ouvrir ton cahier, ton livre, essayer de te souvenir du cours, de ce que le professeur a montré (photos, cartes, schémas) ou de ce qu’il a écrit au tableau.
Image ou son ?
a J’aime que l’on me regarde, autrement j’ai l’impression que l’on ne m’écoute pas.
b Je peux facilement écouter une conférence, un sermon, le professeur en train de parler.
a Il me faut un plan pour trouver mon chemin.
b Je pose souvent des questions pour mieux comprendre un graphique, une carte.
a J’aime les photos, les cartes postales.
b Lorsque j’écoute de la musique, je peux, si je le veux, suivre un seul des instruments.
a Si on me lit une lettre, j’ai envie de la voir, de la relire.
b Je laisse mes amis parler sans les interrompre.
a Je préfère quand le professeur écrit au tableau.
b Je préfère quand il parle.
a Quand ce que je fais m’intéresse, je peux me concentrer même si la radio est allumée, s’il y a un peu de bruit autour de moi.
b Quand ce que je fais m’intéresse, je suis facilement dérangé par le bruit autour de moi.
Résultats
Tu as choisi plus d’affirmations « a »: tu préfères qu’une information te soit donnée par un texte écrit, par des images. Tu as du mal à écouter jusqu’au bout les « bavards », tu t’évades alors en rêvant, tu penses alors à autre chose.
Ta préférence va à l’image, mais il faut que tu saches « écouter ». Comment autrement suivre le cours d’un professeur qui parle beaucoup sans rien écrire au tableau ? Essaie de « traduire » ce qu’il dit avec des images mentales. Ainsi s’il parle d’un triangle isocèle, dessine-le dans ta tête, s’il évoque les mammifères, imagine un chien, une vache, un cheval…
Tu as choisi plus d’affirmations « b »: tu préfères qu’une information te soit donnée verbalement. Tu n’aimes pas les textes écrits surtout s’il n’y a pas d’image.
Ta préférence va au son, à la musique, à la parole, mais il faut que tu saches « regarder ». Comment mémoriser des cartes de géographie, comment suivre le cours d’un professeur qui écrit au tableau sans donner beaucoup
d’explications ? Essaie de « traduire » les images, les graphiques, les cartes en mots. Commente-les silencieusement en même temps que tu les regardes.
Les cinq sens + un
Peux-tu voir un visage de bébé ?
- … une cabane ?
- …la chambre d’un copain ?
Peux-tu entendre une voix connue ?
- … une voix inconnue ?
- … une sirène de pompier?
- … la sonnerie du téléphone ?
- … la sonnerie du réveil ?
Peux-tu imaginer ce que tu ressens quand tu touches du sable ?
- … une fourrure ?
- … du velours ?
- … du marbre ?
Peux-tu imaginer l’odeur d’un parfum ?
- … de la mer ?
- … d’une violette ou d’une rose ?
- … de l’essence ?
- … de la terre mouillée ?
Peux-tu imaginer le goût du citron ?
- …du chocolat ?
- … du poisson ?
- … du sel ?
Peux-tu imaginer les sensations de ton corps quand tu marches ?
- … tu cours ?
- … tu crispes tous tes muscles ?
Peux-tu imaginer les sensations de ton corps quand tu entres dans l’eau ?
- … quand tu as des fourmillements ?
Résultats
Si tu as réussi à imaginer tout ce qui t’a été suggéré, bravo ; tu sais utiliser tes cinq sens. Pense à les utiliser quand tu imagines une histoire, quand tu décris une scène.
Si tu as eu des difficultés à voir ou encore à entendre, sache que voir une image dans sa tête ou entendre un son imaginaire, cela s’apprend. C’est une question d’entraînement, d’habitude. Prends quelques minutes pour « regarder » et non pour voir, pour « écouter » et non entendre. Ne te dis pas que le ciel est bleu. Est-il d’un bleu uniforme? Quel bleu ? Y a-t-il des nuages ? Quelle est la forme des nuages? Sont-ils gros, petits ? Paraissent-ils légers ou lourds ? Sont-ils immobiles ou en mouvement ? Avancent-ils alors à la même vitesse ?
Concentre-toi sur les nuances de la couleur du ciel, des nuages, sur les différences de lumière. Puis ferme les yeux et retrouve le ciel dans ta tête. Ouvre les yeux, compare.
Essaie de réentendre dans ta tête, juste après les avoir écoutés, les voix de tes proches (aigües, graves) leurs intonations, leur rythme. Réentends un rire, le bruit d’une voiture qui démarre. Remarque bien la distance entre ces bruits et toi. Tu écoutes un son, tu fermes les yeux et tu tentes de retrouver son écho dans la tête. Vérifie quand le son se reproduit, que l’écho est semblable
Si tu as eu des difficultés avec tous tes sens, c’est sans doute que tu n’as jamais été à l’écoute de ton corps. Heureusement, cela s’apprend. Entraîne-toi à « regarder », à « écouter » Prends quelques minutes pour « regarder » et non pour voir, pour « écouter » et non entendre. Ne te dis pas que la mer et le ciel sont bleus. La mer est-elle d’un bleu uniforme? Quel bleu a le ciel ? Y a-t-il des nuages ? Quelle forme ont-ils? Paraissent-ils légers ou lourds ? Sont-ils immobiles ou en mouvement ? Avancent-ils alors à la même vitesse ? Concentre-toi sur les nuances de la couleur du ciel, des nuages, sur les différences de lumière. Puis ferme les yeux et retrouve le ciel dans ta tête. Ouvre les yeux, compare. Fais de même avec la mer, ses vagues.
Essaie de réentendre dans ta tête, juste après les avoir écoutés, les voix de tes parents (aigües, graves) leurs intonations, leur rythme. Réentends un rire, le bruit d’une porte qui claque. Remarque bien la distance entre ces bruits et toi. Tu écoutes un son, tu fermes les yeux et tu tentes de retrouver son écho dans la tête. Vérifie quand le son se reproduit, que l’écho est semblable
Entraîne-toi avec tes autres sens : Tu manges un gâteau au chocolat juste sorti du four. Essaie peu après de retrouver toutes les sensations éprouvées alors. Pour cela remarque l’odeur qui flotte dans la cuisine, la densité du gâteau dans lequel s’enfonce ta cuillère, analyse le goût.